Attentats de Tombouctou (Mali) et de Ouagadougou (Burkina-Fasso): La guerre des autres en terre africaine
Ce lundi, 14 août 2017, la Mali a été secoué par deux attaques contre la mission des Nations Unies, faisant plusieurs victimes. Selon les sources officielles, la première attaques a eu lieu Douentza, un ville du centre du Mali. La deuxieme a eu lieu à Tombouctou dans le nord, centre culturel millénaire de l’Afrique. Ces deux attaques perpétrées contre la mission des Nations Unies interviennent moins de 48 heures après l’attentat de Ouagadougou qui a fait 18 morts, de sources officielles.
Qualifiés d’attentats terroristes par les gouvernements du Mali et du Burkina Faso, deux opinions s’opposent sur la lecture de ces actes. Selon certains analystes, ces attentats sont la continuation des batailles politiques internes à ces deux pays, la poursuite des confrontations politiques internes. En d’autres termes, le code de compréhension de ces attaques est à rechercher dans les dynamiques politiques internes propres aux deux États.
Cependant, cette lecture n’est pas unanimement partagée. Selon certains analystes, les séries d’attentats qui secouent l’Afrique depuis un certains temps rentrent dans le cadre de la guerre totale contre les intérêts occidentaux en général, américains en particulier. Ce ne sont pas des Africains qui s’affrontent, mais plutôt des acteurs politico-militaires opposés à la politique occidentale en Afrique.
Selon les partisans du deuxième courant interprétatif, c’est depuis la conférence de Berlin de 1884 que l’Afrique est le terrain de batailles entre forces politiques étrangères.
(La suite de cet article sera publiée dans quelques jours)
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