Les cours de sciences politiques retirés des programmes universitaires en Ouzbékistan
Ils n’étaient donc pas si bêtes, les dirigeants africains des années 60. Tenant les sciences politiques et la philosophie comme des disciplines suspectes, ils avaient vite fait de laver les programmes d’enseignement, question d’éliminer tout zeste d’éducation à la subversion. Au Cameroun, les départements de sciences politiques sont de création très récente, le droit public ayant longtemps été la couverture officielle des enseignements en sciences politiques.
Aujourd’hui, un demi-siècle après l’Afrique des années 60, l’Ouzbékistan s’essaye à la formule africaine. Le musellement de intelligentzia africaine n’ayant pas réussi à taire toutes les voix dissidentes, il y a fort à parier que le gouvernement Ouzbek se lance dans une course sans issue. Les enseignement de sciences politiques poursuivront leur cours, peut-être via internet, et les voix des opprimés se feront entendre, avec ou sans interdiction.
Pour plus de détails, lire :
http://www.theguardian.com/world/2015/sep/05/uzbekistan-islam-karimov-bans-political-science
Reproducibility Project: Cancer Biology Géostratégie Américaine en Afrique, 1993-2014 (Livre)
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