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Nr. 00265- 9th Jan. 2024 – Weekly Newspaper devoted to Science & Technology in Africa ** Pour la promotion de l'esprit scientifique en Afrique

Le «Iboga» du Gabon: l’autre pétrole ignoré (Vidéo)

Les Gabonais, comme tous les Africains d’ailleurs, aiment le Gabon. Elf Aquitaine aussi. Pardon ! TotalFina. Pardon encore! TotalFinaElf. Bref, bla bla bla. En effet, quand l’affaire éclate en 1994, les autorités françaises mettent la grande entreprise en liquidation. Et comme il s’agit généralement de sociétés «anonymes» dans ces genres de choses, sous le couvert de l’anonymat, certains responsables échappent au contrôle du juge anti-corruption Eva Joly. Même si quelques grands patrons sont mis en examen, dans l’ensemble, les meubles sont sauvés, les traces suffisamment dissimulées. C’est la république!

Mais nous, panafricanistes, devrions nous pour autant pleurer assez longtemps? Que non ! Dieu n’a pas que légué l’or noir sur notre sol et sous-sol. Déjà, l’or noir et très salissant. L’extraction du pétrole est toujours entachée de crasse : crasse du brut, crasse de corruption, crasse de répression, etc. Heureusement, à côté du pétrole donc, Amen! Dieu nous a déposé la plante d’or, le «Iboga».  Plante médicinale utilisable dans le traitement des toxicomanes, des dépressifs et autres psychopatho…, le «Iboga» est aussi l’un des ingrédients principaux servant de moyen de communication entre nous et nos ancêtres. Les initiées de l’ordre traditionnel africain se servent aussi du «Iboga» pour nous soigner spirituellement.

Même si le «Iboga» pousse sous d’autres cieux, c’est véritablement en Afrique, et plus précisément au Gabon que le «Iboga» a trouvé sa véritable terre d’accueil, sa vraie terre de prédilection. Au regard de ses vertus dans le domaine de la médecine, toutes les grandes multinationales pharmaceutiques se livrent aujourd’hui à la quête du «Iboga». Les grands trafiquants aussi. Sous le regard très bienveillant des autorités gabonaises, qui dans l’ensemble, s’arrangent à ne rien faire. Oouups! Soyons tout de même gentil! Disons plutôt ceci : «Sous le regard bienveillant du gouvernement gabonais qui s’arrange à faire juste un tout p’tit peu : déclarer le Iboga comme patrimoine nationale».

Voilà que justice est faite! Mais, suffit-il de se limiter aux simples déclarations? Une étude sur l’hypothèse d’une organisation de la filière «Iboga» (de sa culture par les habitants du monde rural à sa commercialisation par une agence gouvernementale, en passant par le traitement industriel de la récolte) conclut à un revenu annuel d’environ 100 milliards de Fcfa. Si tel est vraiment le cas, si cette étude est vraiment crédible comme tel semble être le cas, pourquoi se salir pour du pétrole crasseux et polluant? Pourquoi ne pas miser sur une option écolo, avec un programme de développement économique axé sur le «Iboga»?

Nous vous proposons ci-après une vidéo sur le sujet. Avec notre reconnaissance aux confrères de la Télévision Gabonaise pour la qualité de leur travail.

Photo: Wikipedia Online Encyclopedie

Rédaction
Africa & Science
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