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Nr. 00265- 9th Jan. 2024 – Weekly Newspaper devoted to Science & Technology in Africa ** Pour la promotion de l'esprit scientifique en Afrique

Test de cancer par mammographie: Tout n’est malheureusement pas sans risque

Selon l’Agence de Santé Publique du Canada, « les mammographies comportent une exposition aux rayons X, et on a constaté que les rayonnements de ces rayons X peuvent causer le cancer. La quantité de rayonnement à laquelle vous serez exposée au cours d’une mammographie de dépistage dépendra :

  • de la quantité de tissu adipeux dans votre sein (densité);
  • du nombre d’images prises.

Votre exposition totale au rayonnement dans le cadre de mammographies de dépistage dépendra du nombre de mammographies que vous avez eues. Les technologues en radiologie sont experts quand il s’agit de positionner le sein et savent comment réduire la quantité de rayonnements que vous recevez. La quantité de rayonnement que vous recevez pendant une mammographie de dépistage correspond à environ 3 mois de rayonnement provenant de votre environnement habituel (p. ex. soleil, roches, sol, immeubles, air et aliments)44. Des études montrent que le risque qu’un nouveau cancer se manifeste à cause du rayonnement auquel le sein est exposé pendant la mammographie de dépistage est extrêmement faible45-48. Les avantages d’un diagnostic et d’un traitement précoces du cancer du sein surpassent grandement le risque d’exposition au rayonnement pendant une mammographie de dépistage ».

Toutefois, un article très fouillé attire notre attention sur les risques des dépistages par la mammographie.

« À travers les medias, toutes les instances de santé incitent les femmes à faire, chaque année, une mammographie pour éviter le cancer du sein. Mais personne ne signale à toutes celles qui vont leur obéir que ces examens ne sont pas sans risques.

Le 18 octobre 1995, le Dr Samuel Epstein, référence internationale et auteur de plus de 270 publications scientifiques, président de la Coalition pour la Prévention du Cancer, Médaille d’Or de l’Académie de Médecine Albert Schweitzer, profitait d’une journée nationale de mammographie organisée aux États-Unis pour dénoncer les dangers de cette pratique qui, pour lui, n’a pas fait la preuve de son utilité. Il a insisté sur le fait que lorsque le cancer du sein est ainsi détecté, il existe depuis au moins huit ans et a donc déjà touché les ganglions lymphatiques ou d’autres organes, particulièrement chez les femmes jeunes. Dans son remarquable ouvrage The Politics Of Cancer revisited, paru en 1998 mais non traduit en français, il critique très largement le lobby du cancer et soutient que chez les femmes en pré-ménopause, un cancer détecté sur quatre n’est pas un vrai cancer, mais qu’en revanche, un cancer sur quatre n’est pas détecté.

Il est loin d’être le seul dans son analyse et le NCI (National Cancer Institute) va plus loin en affirmant que ce chiffre s’élève à 40 % chez les femmes de 40 à 49 ans. L’Institut a publié des statistiques qui montrent que chez les femmes de moins de 35 ans, les mammographies peuvent provoquer 75 cancers pour 15 cancers correctement diagnostiqués ».

Pour la suite de cet article très intéressant publié le 15 février 2009 par Sylvie SIMON, lire : LES MAMMOGRAPHIES PEUVENT-ELLES DONNER LE CANCER ?

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