Sorcellerie: « accident » d’avion au Cameroun pour cause de panne sèche
Hommes et Femmes de sciences, prière de vous abstenir de toute analyse ou critique. Nous sommes en pleine «africanités». Il y a quelques semaines, en Côte d’Ivoire, c’est un cadavre qui recherchait ses assassins et les châtiait. Depuis le weekend dernier, c’est la ville de Yaoundé au Cameroun qui est tenue en alerte par un incident très particulier: un accident d’avion astral. En effet, les rumeurs de Boeings invisibles ont de tout temps alimenté les conversations au Cameroun. Entre deux bouteilles de bière, les Camerounais (es), toujours accros de nouvelles extraordinaires, s’échangent régulièrement les informations sur les mangeurs (invisibles) de chaires humaines, ou sur les voyageurs nocturnes qui empruntent des avions invisibles (à l’œil nu!) pour aller manger certaines personnes.
Pour l’accident d’avion du dimanche 18 décembre dernier, c’est la toiture d’un domicile habité qui a fait les frais de la panne sèche. Un journal local rapporte que « dans la chambre des enfants où la présumée sorcière a atterri, le grand trou créé sur la toiture laisse traverser les rayons du soleil ». Et de poursuivre avec le récit de quelques témoins oculaires: « C’était vers 3 heures de la nuit, nous dormions. On a suivi les bruits de l’autre côté. On croyait que c’est un voleur. Les gens criaient qu’il y a une femme nue sur la toiture. Nous sommes sortis, on s’est mis à lui lancer les cailloux pour qu’elle descende. Elle est venue tomber dans notre chambre. On l’a fait sortir. On la fouettée avec les bâtons et les tiges de macabo. On lui versait l’eau bénie. On l’a attachée sur un poteau électrique pour attendre que le jour se lève. La police est venue l’amener au 7e (Commissariat du 7è Arrondissement, ndlr) », relate Sonia Ndzana. Pour Marie Dominique Nkodo, «Elle dit qu’ils étaient à 13 sortant de Bamendjou pour, je ne sais quelle autre ville, manger son petit fils dans la sorcellerie. Il paraît donc qu’elle n’avait pas assez de carburant, ou qu’elle n’était plus d’accord avec les autres. C’est pour ça qu’on l’a expulsée de l’avion ». Cyrille Mboa croit avoir compris qu’«elle devrait arriver à Ya-fe» (1).
Quelle importance accorder à ces phénomènes qui selon toute vraisemblance semblent plus proches de l’hallucination que de la réalité? Un tel récit, peut-il contenir des parts de vérité? Si oui, comment les vérifier? Telles sont autant de questions qui interpellent tout esprit scientifique. Vos points de vue sont attendus.
Pour un aperçu de l’idée que se font les Camerounais (es) sur la sorcellerie, nous mettons à votre disposition la vidéo qui suit:
La sorcellerie au Cameroun: une croyance bien populaire
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(1) Journal camerounais l’ACtu du lundi 19 décembre 2011
Moses Ch. Africa & Science
Le rapport entre la corruption et le genre: Le regard de «Transparency International» End-of-studies scholarship for African full-degree-students in Germany
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Le vrai problème avec la magie/sorcellerie etc, bref avec cet autre domaine de connaissance qui nous échappe, c’est qu’il utilise un langage et un codex qui nous sont étrangers. Et comme avec Descartes, ce que je ne peux prouver n’existe pas, et qu’une raison de douter est une raison de nier, alors tout cela n’est qu’affabulation.
MAis après mes études en Europe, j’ai commencé ma carrière au Bénin. Pendant 5 ans, j’ai vu. Je ne parle même pas du Vaudou ou de la magie noire. Je vous parle simplement de ce qu’un érudit peut réaliser en instrumentalisant de simples versets du Coran, rien que cela. Comment certains versets du Coran, prononcés dans une certain ordre, dans une certaine position, à un certan moment peuvent influencer le monde matériel si cher à nos scientifiques.
MAis une fois de plus, avant d’y avoir eu accès, on doute et par conséquent on nie.
MAis un seul conseil à nos douteurs/négateurs: il vaut mieux se taire si vous êtes devant certaines personnes. Ne prenez jamais le risque de défier les détenteurs de ce domaine de connaissance. Vous pourrez le regretter amèrement.
En attendant, doutez et niez. cela ne changera rien aux… faits
Ndam