Union Européenne: Les revenus du sexe et de la drogue seront desormais pris en compte dans le Produit Interieur Bruit (PIB)
Il y a longtemps que les économistes ont remis en question la fiabilité des instruments généralement utilisés pour mesurer la performance économique des États. Les écarts criards entre les revenus des membres de l’élite du pouvoir et ceux des citoyens, de même que les rémunérations quasi inhumaines de l’actionnaire aux dépends de l’ouvrier ont fini par discréditer les instruments tels le PIB, PNB, etc. Certes, le génie humain a bien vite fait de trouver d’autres instruments de mesure capables de prendre en compte l’impact social des politiques économiques adoptées soit au niveau national des États, soit au sein des institutions internationales. L’indice de développement humain (IDH) est l’un des instruments qui permettent aujourd’hui aux décideurs d’avoir une vue des impacts sociaux de leurs décisions économiques. L’indice de développement humain est un indice statistique qui a été institué en 1990 par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en vue de mesurer le niveau de développement humain dans les États du monde. Cet indice se fonde principalement sur trois éléments : l’espérance de vie à la naissance, le niveau d’éducation, et le niveau de vie.
Toutefois, le plus grand reproche formulé à l’encontre de ces instruments (le PIB et le PNB) est surtout leur incapacité à couvrir l’ensemble des activités économiques dans une société donnée. Le secteur informel africain est difficilement pris en compte par ces mesures. À cette situation s’ajoute le secteur de l’économie criminelle dont l’importance a atteint un niveau inquiétant pour la stabilité mondiale. En effet, selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le produit criminel brut mondial peut être aujourd’hui évalué à 1200 milliards $US par an, ce qui correspondrait à environ 15 % du commerce mondial.
En prenant en compte les revenus de l’économie criminelle dans le calcul de la richesse des États membres, Bruxelles ne fait rien d’autre que de légitimer le crime comme moyen de production de la richesse.
Pour plus de détails sur cette décision de l’UE, lire l’article ci-après :
http://www.express.be/business/fr/economy/les-pays-de-lue-devront-bientot-prendre-en-compte-le-trafic-de-drogue-et-la-prostitution-dans-leur-pib/202188.htm
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