Africa & Science – Afrika & Wissenschaft – Afrique & Science

Nr. 00267- Oct. 1st., 2024 – Weekly Newspaper devoted to Science & Technology in Africa ** Pour la promotion de l'esprit scientifique en Afrique

Université des Montagnes – Gouvernement camerounais: Le point de vue du Ministre

Drapeau du Cameroun« Lors de la session de la commission nationale de la formation médicale pharmaceutique et odontostomatologique à laquelle avaient pris part, outre les experts camerounais (dont le Pr Lazare Kaptué) la représentante résidente de l’Oms au Cameroun, elle-même professeur agrégée de médecine, et le représentant de la conférence des doyens des facultés de médecine d’expression française, lui-même doyen honoraire et agrégé de médecine, il avait été retenu que les droits universitaires relatifs à la formation susvisée étaient de 600.000 FCFA (ce chiffre s’appuie sur les calculs des économistes de l’éducation).

Il importe de rappeler que les droits universitaires ainsi homologués ne concernent que la formation médicale pharmaceutique et odontostomatologique que l’Etat, sur les hautes instructions de son excellence Monsieur le Président de la République relayées par M. le Ministre, chef du gouvernement, a tenu à contingenter et à normaliser pour une plus-value qualitative (assurance qualité). Les coûts relatifs à la formation concernant les autres métiers de la santé par le secteur privé, à savoir le biomédical et le médico-sanitaire, (je pense notamment à la kinésithérapie, à l’orthophonie, à l’orthopédie, à l’ostéopathie, aux techniques de nutrition, aux techniques de laboratoire, aux soins infirmiers, au génie sanitaire, à la santé publique, etc.) sont libéralisés, à l’instar des autres filières concernant tous les secteurs de la science. Du reste, l’autorisation de dispenser ces formations par les deux instituts privés est subordonnée à l’avis favorable non pas de la  commission nationale de la formation médicale, pharmaceutique et odontostomatologique, mais plutôt de la commission nationale de l’Enseignement supérieur privé.

S’agissant des droits universitaires ayant trait à la formation médicale, pharmaceutique et odontostomatologique (600.000 FCfa par an et par étudiant), le Ministère de l’Enseignement supérieur (dans le cadre de la prime à l’excellence académique octroyée par le Chef de l’Etat, S.E Paul Biya aux meilleurs étudiants du système universitaire camerounais) a pris les dispositions suivantes:

Chaque étudiant paiera, par an, 50.000 FCFA (à l’instar des autres candidats admis dans les facultés de médecine d’Etat). Le Ministère de l’Enseignement supérieur complète les droits universitaires, à hauteur de 550.000 FCfa l’an, par étudiant. Pour optimiser l’assurance qualité au bénéfice de l’étudiant, le Ministre de l’Enseignement supérieur octroie à l’établissement privé (pour la qualité des laboratoires, etc.) 400.000 FCfa par an et par étudiant.

Naturellement, ces mesures d’accompagnement sous-tendues par la qualité de la formation et l’équité sont consécutives à la signature du contrat-plan entre le Ministère de l’Enseignement supérieur et l’institut privé concerné. Quant au contrat-plan, sa signature conditionne l’officialisation de l’habilitation à dispenser des formations médicales pharmaceutiques et odontostomatologigique. »

Propos du Professeur Jacques FAME NDONGO, Ministre de l’Enseignement Supérieur, in: «Le Jour», Quotidien ccamrounais d’information, 11 Novembre 2013.

Comments are currently closed.