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Nr. 00265- 9th Jan. 2024 – Weekly Newspaper devoted to Science & Technology in Africa ** Pour la promotion de l'esprit scientifique en Afrique

Pourquoi Jésus Christ trouble-t-il certains Africains? Débat sur la religion et le développement de l’Afrique

LA CROIX DE JESUSPour certains intellectuels originaires d’Afrique, la forte croyance des Africains aux religions importées, religions du livre par excellence (Christianisme, Islam, Judaïsme) serait la cause du retard actuel du continent. La thèse de l’inexistence historique de Jésus Christ est même soutenue. Pour que l’Afrique retrouve sa place d’antan, selon ces intellectuels, elle a obligation de revenir à ses racines égyptiennes en se déconnectant du Christianisme et autres.

Bien évidemment, une telle thèse ne peut que susciter des réactions vives, parfois passionnelles. Toujours est-il que la science ne saurait faire l’économie de quelque débat que se soit. Tout, mais alors tout, doit pouvoir être soumis à l’analyse scientifique, sans passion. L’Afrique, devrait-elle absolument se séparer des églises chrétiennes pour pouvoir assurer son décollage économique et son développement politique? Le point de vue des divers intervenants sur le forum de l’organisation African Development Initiative:

 

Point de vue numéro 1: Jésus-Christ n’a pas existé

On sait de temps immémorial combien cette fable de Jésus-Christ nous a été profitable. pape Léon X
L’existence historique de Jésus n’a pas besoin d’être niée parce qu’à vrai dire,elle n’a jamais été affirmée. H.Raschke Jésus est un mythe analogue à Osiris, Adonis, Attis, Mithra, Hermès et Apollon. Prosper Alfaric Problème d’historicité Il n’existe aucun témoignage écrit sur Jésus, hors les évangiles qui sont sans autorités et sont truffés de contradictions. Il y a du reste, mieux à dire. Non seulement le Christ n’a rien écrit lui même, mais on n’a rien écrit sur son compte. Citez-vous la Bible? Elle ne peut nous fournir la preuve que le Christ ait été un personnage réel et même elle nous fournit force preuves contraires: au vrai, elle est d’un bout à l’autre la preuve de la non-existence de Jésus. En dehors du Nouveau Testament, aucun auteur parmi tous ceux qui auraient été les contemporains de Jésus, ne nous a transmis à son sujet le moindre renseignement. Ainsi des historiens, avec une précision croissante, constatent d’abord que sur une trentaine d’auteurs connus de l’époque qui auraient pu parler de Jésus, tous sont muets. Dans l’oeuvre de Flavius Josèphe (77-95), il y a bien quelques lignes à son sujet, mais elles furent ajoutées, après Origène(185-254) qui les ignoraient et signalées seulement au IVème. siècle par Eusèbe de Césarée(265-340), le faussaire. De toute façon, Flavius Josèphe, juif orthodoxe n’aurait jamais pu écrire que Jésus était le messie. Or les juifs orthodoxes attendent encore, la venue de leur messie. Tacite (55- 120) vers 116, aurait parlé de chrétiens brûlés à Rome sous Néron vers l’an 64; mais cette mention ne fut ajoutée qu’en 1429 par le sécrétaire papel, le Pogge (premier éditeur des « Annales » de Tacite) et ne figure pas dans les traductions et copies antérieures. Cette interpolation (falsification) a été fabriquée disent les érudits, d’après un texte de Sulpice Sévère, un médiocre historien de la fin du quatrième siècle. Pline le jeune (66- 144) aurait mentionné dans une lettre à l’empereur Trajan, l’existence des chrétiens et d’un certain Jésus homme.
Mais cette lettre a été composée vers 1500 par Girardo di Verona. Au quatrième siècle, un érudit Sidoine Apolinaire déclara que Pline le jeune avait fixé à neuf le nombre de ses livres. Or cette prétendue lettre se trouve au dixième livre attribué à Pline le jeune Suétone (75- 160 environ) en 120 parle d’un « chrestos » (le bon, le meilleur), agitateur de Rome en 50; mais il ne peut s’agir du paisible Christ (« christus »,christos ou oïnt) de la mythologie chrétienne mort croit-on, à Jérusalem depuis 20 ans. Si donc, on prenait la peine de fabriquer des faux, c’est qu’on n’avait pas de preuves! Parmi les autres écrivains et historiens, du 1er et 2ème siècle de notre ère, qui gardent un silence total sur Jésus, citons:Valerius Maximus (-14- -370) , Senèque (-2- -66), Pline l’ancien(23- 79), Perce(34- 62), Lucain (39- 65), Dion Chrysostone (40- 117), Stace (40- 96), Plutarque (45- 125), Silius Italicius (25- 100), Martial (65- 95), Flaccus (70- 100), Pétrone (mort en 65), Quintillien (65- 97), Juvénal (55- 140), Apulée (mort vers 170), Don Cassuis, Pausanias,Juste de Tibériade etc. Mais c’est surtout le silence de Philon d’Alexandrie sur Jésus qui a une importance décisive. Philon qui avait déjà 25 ou 30 ans lorsque Jésus aurait du naître et mourut plusieurs années après la date à laquelle ce dernier dû mourir, ne sait rien et ne dit jamais rien de Jésus Christ.
C’est un homme docte qui s’occupa spécialement de religion et de philosophie. Il n’aurait assurément pas négliger de citer Jésus, qui était de son pays et de sa »race », si Jésus avait paru sur la terre et s’il avait accompli une si grande « révolution » dans l’histoire de l’esprit humain. Une circontance singulière rend encore plus significatif le silence de Philon:c’est que tout l’enseignement de Philon peut se dire chrétien à ce point que certains écrivains ou philosophes n’ont pas hésité à l’appeler un »vrai Père de l’Eglise »(dixit Freidrich Engels…) Philon s’efforça d’unir le judaïsme et l’hellénisme. Ainsi il constitua une doctrine platonicienne du « Verbe » ou « Logos », qui a beaucoup d’affinité avec celle de l’évangile dit de Jean et dans l’évangile le »Logos », c’est précisément le Christ. N’est-ce pas là une circonstance révélatrice? Philon vit dans le temps où l’on a placé l’existence du Christ; il est déjà célèbre avant le Christ; il accomplit à l’égard du judaïme la même transformation, la même hellénisation, la même platonisation qui fut l’oeuvre des Évangiles et spécialement du quatrième (celui de Jean). Il parle du « Logos » ou du « Verbe » exactement comme le quatrième évangile; et pourtant il ne nomme pas une seule fois le Christ! Jamais dans aucun de ses nombreux ouvrages! N’y a-t-il pas là, la preuve que Jésus-Christ, ne fut pas personnage historique et réel, mais une création mythologique et métaphysique, à laquelle contribua plus que tous Philon lui-même qui écrivit comme chrétien sans rien savoir encore de ce nom de chrétien, qui parla du Verbe sans connaître le Christ et qui enseigna une doctrine identique à celle que l’on a attribué au Christ sans même soupçonner l’existence du Christ.
Si Philon a pu parler du Verbe et écrire comme un chrétien avant le Christ , n’est-ce pas la démonstration que le christianisme se produisit sans le Christ par les oeuvres précisément de ce même Philon qui ne dit pas un seul mot de la personnalité humaine de l’existence matérielle et historique de Jésus Christ?  Non, Jésus n’a pas existé; car s’il avait existé, Philon n’aurait pas pu ne pas parler de lui. Philon, le platon juif-alexendrin, contemporain du Christ, cite tous les évènements et tous les grands personnages de son temps et de son pays, sans même oublier Pilate. Il connait et décrit avec force détails la secte des Esséniens, qui vivait aux environs de Jérusalem et sur les rives du Jourdain. Sous le règne Caligula (12-41), Philon fut envoyé à Rome pour défendre les juifs et cela fait supposer en lui une connaissance exacte des choses et des hommes de sa nation; immanquablement , si Jésus avait réellement existé, il aurait été obligé d’en faire au moins mention. Quand il s’agit d’un tel « personnage »comme Jésus, le silence de l’histoire est absolument inexplicable, invraisemblable, déconcertant. C’est pourquoi l’on ne peut moins faire que de conclure qu’un tel silence constitue une grave présemption contre l’existence de Jésus-Christ. D’autres éléments d’ailleurs permettent de dire que si l’inexistence du Christ peut seule expliquer le silence de l’histoire à l’égard de ce personnage, le silence de l’histoire à son tour démontre son inexistence. Ainsi, le pape Pie XII, prenant la parole à un Congrès International d’historiens qui s’est tenu à Rome en 1955, répèta de nouveau que pour les catholiques , la question de l’existence de Jésus relève de la foi et non de la science (1)! Élaboration du mythe Au premier temps du Christianisme (2ème siècle de notre ère), le dieu Chrit est un dieu de ciel et non un homme au nom de Jésus (2). Il ne sera question de l’homme Jésus qu’avec l’apparition de nos Evangiles, au milieu du deuxième siècle de notre ère. C’est beaucoup d’avoir attendu 150 ans pour consigner par écrits des évènements uniques, en admettant qu’ils aient lieu. Comme on l’a déjà vu, l’historien juif Flavius Josèphe, attentif à tout ce qui se passe en Palestine les ignore, ainsi qu’une prétendue première Église à Jérusalem.
Le livre de l’Apocalypse écrit vers 69-70 et remanié par un chrétien au deuxième siècle de notre ère, n’en dit rien.  L' »apôtre » Paul (3), dont les épîtres (lettres) ont été maintefois remaniées après sa « mort » au bénéfice d’une christologie plus orthodoxe et toujours majorée ne sait rien d’un Jésus historique. Il ne cite ni Joseph, ni Marie, ni Judas. Nulle mention d’une crucifixion sous Ponce Pilate par les romains, mais plutôt d’un Christ immolé par les puissances planétaires dans un sacrifice cosmique. Ce qui faisait dire à Ernest Renan: »Pour Paul, le Christ n’est pas un homme qui a vécu et enseigné, c’est un être tout divin » (4). C’est seulement au milieu du deuxième siècle de notre ère, exactement en l’an 144, quand le chrétien gnostique (docète) Marcion et ses partisans furent chassés de Rome que l’Église (et surtout celle de Rome) condamne »ceux qui niaient que Jésus fût venu dans la chair »(2ème Épître de Jean I,7 ). Jusque là, cette thèse avait pû être soutenue, prêchée sans contradicteur par Marcion, Basilide, Valentin etc_ Sans oublier que les auteurs de l’Apocalypse, au début du deuxième siècle de notre ère, qui attendent encore la venue du Christ sur la terre. C’est seulement vers l’an 150 de notre ère que la communauté romaine se détache des chrétiens gnostiques (les docètes: marcionites, valentiniens, basilidiens etc) et élabore le mythe d’un Jésus crucifié dans la chair, mythe inconnu jusque-là (même par les auteurs des épîtres attribuées à Paul). C’est à cette époque et selon les besoins de la controverse, qu’on rédige dans nos évangiles, les récits de la vie terrestre d’un Jésus bien différent de « l’être purement céleste seul connu » avant l’an 150 de notre ère. En résumé, le mythe Jésus s’est élaboré, au 2ème. siècle de notre ère, de la façon suivante: 1- Le Christ céleste des épître dites pauliennes (attribuées à Paul).  2-Le Jésus fantôme ou « Angelos Chritos » (corps éthéré) des chrétiens gnostiques ou docètes: marcionites, basilidiens, valentiniens etc. 3-Le Jésus  » terrestre »ou  » historique » des évangiles canoniques et apocryphes. Notes: 1- Beaucoup se comportent comme le théologien Albert Schweitzer (1878-1965) qui reconnaissant dans la préface de la première édition, de sa « Vie de Jésus » qu’il n’existe sur son héros aucun document historique digne de foi, n’écrit pas moins sa biographie. Ajoutons, on publie chaque année à travers le monde, plus d’une centaine de biographies de Jésus, les unes aussi farfelues que les autres. Elles sont le fruit de l’imagination des auteurs. 2- Jésus est la traduction grecque du nom hébreu Josué. Josué / Jésus signifie « Dieu a sauvé, sauve, sauvera »(Mathieu I,21). Rappelons -fait trop longtemps ignoré- que parmi les apologistes chrétiens du 2ème siècle , Aristide, Saint Justin et Tertulien sont les seuls qui aient prononcé le nom de Jésus- Christ. Tous les autres Pères de l’Eglise du 2ème siècle: Tatien, Athénagore, Théophile, Hermias, Quadratus etc ne connaissaient pas le nom de Jésus.Ils parlaient que du Christ. 3- La plus ancienne dâte connue avec certitude dans l’histoire du christianisme, et admise par tout le monde (exégètes, biblistes, théologiens catholiques, protestants, orthodoxes, et même la critique scientifique) est l’an 144 de notre ère (2ème siècle). En l’an 144, un riche armateur grec du nom de Marcion révéla et apporta à Rome les épîtres attribuées à Paul. Avant cette dâte, personne ne connaissait Paul et « ses » épîtres. Marcion apporta également le premier évangile connu « l’Evangelion » dans lequel Jésus était un « angelos christos », un fantôme, un corps éthéré. Cette conception gnostique (docète) du Jésus fantôme était admise dans toute la chrétienneté sans aucune distinction jusqu’aux années 144- 150.
C’est quand Marcion fut chassé de Rome en l’an 144 qu’on commença à écrire une biographie terrestre du Christ, à l’aide des coups de citations de l’Ancien Testament en rapport à la venue du messie et aussi en plagiant les cultes antiques (ex: Jésus tranforma l’eau en vin, Bacchus le faisait avant lui). Enfin, le christianisme qu’on connait aujourd’hui a été élaboré au 4ème siècle de notre ère au profit de l’Eglise catholique naissante. C’est ce christianisme du 4ème siècle qu’on enseigne officiellement pour celui des origines chrétiennes (2ème siècle de notre ère et non le 1er siècle). Dans l’élaboration de ce christianisme du 4ème siècle, l’évêque faussaire de Césarée, Eusèbe a joué un rôle déterminant . C’est Eusèbe de Césarée (265- 340) qui fonda l’Eglise catholique. C’est lui qui inventa, dans son « Histoire ecclésiastique », la liste des prétendus premiers évêques de Rome qui seront plus tard considérés comme les premiers papes. C’est aussi Eusèbe qui donna une solide base économique et politique à l’Eglise de Rome. Il était le sécrétaire de l’empereur Constantin.. On modifia même les textes du Nouveau Testament. Soulignons, les plus anciens manuscrits du Nouveau Testament que nous possédions, le Vaticanus et le Sinaïticus datent du 4ème siècle. 4- Ernest Renan »Saint- Paul », chapître 10

Point de vue numéro 2: Jésus Christ a bel et bien existé

http://s3.archive-host.com/membres/images/1244105954/Forum/miniatures_forums/autre_priere.gifAu sujet de l’existence de Jésus, ce n’est que la révélation que Dieu fait à un homme qui permet de savoir que Jésus a bien existé, qu’il est l’incarnation de Dieu et le sauveur de l’humanité. Je rejoins l’avis du pape Pie XII, ce n’est pas un affaire de science, mais plutôt une affaire de foi. Dieu le créateur, ayant crée les Hommes et ayant pris le risque de laisser à l’Homme la liberté de choisir, à vu l’Homme s’allier à son ennemi, le mal, la mort, le désordre etc… Mais comme Dieu est un grand Chef, le plus grand des chefs, il a pris ses responsabilités et a décidé de tirer l’Homme du foutoir dans lequel il s’est mis. Pour cela il a pris corps avec l’humanité, pour la sanctifier comme lui même est Saint, afin que l’humanité puisse avoir la Vie de Dieu lui même, c’est la nouvelle humanité, une nouvelle création.

C’est donc par le commando Jésus, parachuté dans le ventre de Marie par l’Esprit de Vie de Dieu, que Dieu devient humain, pour corriger ce qu’Adam le premier Homme n’avait pas sû faire, obéir fidèlement et totalement à Dieu. Hé oui, Dieu est un Chef qui met la main à la patte, et qui fait ce qu’il dit. Le mission confiée au commando était de creuser un tunnel (spirituel) entre la terre (l’ancienne humanité) et le Ciel, ce qu’il a fait en accomplissant parfaitement la volonté de son père. Par cette action, Jésus à réconcilié l’humanité avec Dieu car aux yeux de Dieu au moins un représentant de l’humanité a fait ce qui est juste à ses yeux. Il fallait bien un Saint, donc un Dieu pour cette mission spéciale. De plus seul un Dieu pouvait connaitre la route qui va de la terre au Ciel. Jésus sauve ainsi l’humanité, car il jette un pont entre la terre et le Ciel, permettant à tous les Hommes qui l’empreinteront de retourner dans la Vie à que Dieu avait prévue pour l’humanité. Et ce faire, il faut accepter de boire cette coupe qui est la Vie du Christ, la Vie de fils de Dieu, qui est un cadeau que Dieu met en l’Homme par son Esprit. Cet Esprit Saint transforme l’Homme de chair en disciple de Jésus, et le dirige comme il a dirigé Jésus vers le Père. En fait c’est Jésus lui même qui vient par l’Esprit de Dieu prendre Vie dans l’Homme qui le désire pour le ramener vers Dieu. C’est pourquoi Jésus dit: Je suis le chemin, la vérité et la vie, personne ne vient au père sans passer par moi.
Ce mystère est très Grand, et je vous souhaite d’en recevoir la révélation par Dieu. Ce n’est pas par mérite, ni par intelligence, ni par force personnelle qu’on le reçoit. C’est un don gratuit de Dieu, que Dieu donne à tout Homme qui le lui demande. C’est le reflet de ce que dit Jésus, venez à moi vous tous qui ployez sous le fardeau, et je vous donnerai du repos, car mon joug est doux et mon fardeau léger. C’est paradoxal comme proposition (quand on sait qu’il faut tout abandonner pour Dieu), mais vrai néanmoins.
Donc pour moi, 2000 ans après, il n’y a pas de doute que Jésus aie bien existé, et croyez moi, je n’ai pas toujours été convaincu de cela, bien que croyant et pratiquant.
Voilà, c’est ce point de vue que je voulais partager avec vous.
Auteur: M. O.

Point de vue numéro 3: Jésus Christ n’a pas existé

« C’est donc par le commando Jésus, parachuté dans le ventre de Marie par l’Esprit de Vie de Dieu, que Dieu devient humain, pour corriger ce qu’Adam le premier Homme n’avait pas sûr fairen obéir fidèlement et totalement à Dieu. » (Dzeukou Marc Olivier)

Cette seule phrase suffit à montrer les dangers de la foi aveugle. Écrire au 21e siècle que Adam fut le premier homme, c’est vraiment fort! C’est en se fiant à la Bible que les archéologues ont d’abord placé le Berceau de l’Humanité en Asie. On sait depuis que l’homme est apparu en Afrique d’abord, et qu’il a ensuite peuplé le reste de la terre et donné naissance à toutes les variétés biologiques qui peuplent notre commune Humanité! Or cet homme, né en Afrique au terme d’un processus d’hominisation qui a duré des millions d’années, était nécessairement NOIR! De quelle race est l’Adam biblique? On prétend qu’il est Blanc! Mais non seulement personne ne sait où il est né, il n’existe aucun ancêtre fossile des Blancs qui soit connu. D’où ma question très simple à toi Olivier: Quelle foi faut-il ajouter de ce point de vue à l’idée biblique d’un Adam né en Mésopotamie entre le Tigre et l’Euphrate, quand on sait aujourd’hui par des datations absolues, que la vallée du Tigre et de l’Euphrate est postérieure à la vallée du Nil d’au moins mille ans?!!!! Quelle Parole de Dieu se trompe ainsi sur le lieu où Dieu a créé l’homme?

Je m’en tiendrai à ça, je n’évoquerai même pas le problème de la triade divine, de la théogonie (immaculée conception), et du messianisme christique, étant entendu qu’une étude comparée de la Passion d’Osiris et de la Passion du Christ biblique montre de manière éclatante que la vie du Christ n’est qu’un plagiat de la Vie d’Osiris en ce qui concerne les points centraux de leur personnalité: naissance, vie publique, mort, résurrection, etc!

La foi ne se préoccupe pas de ce qui est vrai. Elle se décline du point de vue étymologique par ses trois caractères les plus marquants :
–         Ce qui paraît fiable (fiabilité)

–         Qui inspire la confiance

–         Et détermine la fidélité.

Elle s’oppose à la  Spiritualité : Ensemble des valeurs qui fondent nos relations avec nous-mêmes, avec nos semblables et avec les Forces cosmiques de l’Univers (Djer). Donc, ensemble des valeurs qui créent l’Harmonie en l’Homme. La Spiritualité entendue ainsi n’est pas la religion, qui est une institution plus tardive et qui a fondé la déification de la Foi.

On peut dire ou montrer à un chrétien convaincu ce qu’on veut au sujet de la grande manipulation tapie derrière les dogmes religieux, rien n’y fera. Seule une secousse tectonique dans la vie personnelle de chacun peut le secouer assez fortement pour le tirer du sommeil éveillé dans lequel beaucoup vivent.

L’Egypte antique, qui est une civilisation africaine, avait développé une Spiritualité fondée en Connaissance et non pas sur la foi. C’était tout autre chose que le « credo quia absurdum » (je crois parce que c’est absurde) de Tertulien. On s’imagine qu’adopter des religions étrangères introduites chez nous à la suite de l’esclavage et de la colonisation est innocent. On s’étonne que les Africain(e)s soient à ce point incapables de se libérer de la domination qui les accable sous des formes toujours nouvelles, toujours plus raffinées. On est surpris qu’un continent si longtemps violenté n’ait pas trouvé la force de se dresser et de briser son joug, comme l’ont fait les peuples de l’Asie!

Comment s’étonner lorsque c’est nous-mêmes qui assurons avec force zèle la défense des institutions qui nous aliènent? Steve Biko n’a-t-il pas averti que « l’arme la plus redoutable entre les mains du dominateur, c’est la mentalité du dominé »? Le Pr Coovi Gomez a coutume de dire: « La tragédie nègre consiste dans le fait pour les Africains de tourner le dos à ce qu’il y a de plus sacré dans l’Univers au nom d’une modernité qui s’assimile pour eux à leur propre destruction.« 

Cette chose sacrée, ce sont les Sources Ancestrales de Savoir qui nous mènent droit à l’Egypte antique, dans lesquelles l’Homme et la Femme africains nouveaux puiseront la force d’esprit qui les rendra capable de détruire définitivement les chaînes de la servitude et bâtir une Afrique dont la puissance, selon le rêve de Marcus Garvey, émerveillera le monde!

Je n’en dirai pas plus pour l’instant. Il appartient à chacun de faire le travail sur soi-même!

Auteur: B. TC.

Point de vue numéro 4: Jésus Christ, une expérience spirituelle qui se vit individuellement

Je te remercie pour ton ouverture à partager TES préoccupations sur le plan spirituel et sur le développement de l’Afrique. Aussi tu as semblé faire de l’egregor un lien de la spiritualité avec le développement et plus précisément celui de l’Afrique. L’egregor comme nous le savons certainement n’est pas une realité spirituelle uniquement africaine mais une réalité spirituelle universelle liée aux mouvements de croyance de tous les humains en Inde, comme en Norvege ou en Ethiopie…C’est pourquoi  j’ai tenu pour notre culture  (afin d’éviter de rester dans l’émotion et la passion des maux qui minent l’Afrique alors qu’il ya d’autres humains ailleurs qui souffrent aussi) à partager le texte ci dessous qui décrit bien la realité de l’égregor à partir des faits dans le monde et des livres cités en dessous du texte que chacun pourrait se procurer.

Aussi en lisant tes exemples de manifestation de l’egregor, je me suis NAIVEMENT demandé quelle est cette spiritualité africaine d’antan qui a laissé des africains vendre eux meme leurs freres et soeurs aux esclavagistes blancs, qui a fait torturer des populations pour construire les grandissimes pyramides des hommes pharaons considéres comme dieux, etc.  Les africains seules victimes de l’égregor?

Personnellement, je ne m’interesse qu’à la spiritualité qu’en temps qu’être humain lamda parmi des milliards d’autres (et non en temps qu’africain) et à ce sujet j’ai dejà eu à préciser que de toutes mes recherches, le message de Christ de la Bible (inventée ou pas, consequence d’un egregor ou non) est celui auquel jusqu’à présent j’identifie au mieux avec MES ASPIRATIONS PROPRES.

Pour ce qui du développement de l’Afrique, mon intérêt à débattre la dessus ne peut partir que d’une vision et volonté politique manifeste qui  n’est pas encore le cas pour moi. Il est plus question à mon avis pour le moment de developper et mettre en oeuvre des initiatives, actions et activités de developpement percepticible et capable d’inspirer les personnes et acteurs autour de nous.

C’est pourquoi comme je le disais dejà la vie spirituelle de chacun doit où individuellement et conscienment chacun s’encre sur  Dieu, ce  qui lorsque c’est véritable crée une source et dynamique autour de soi. Libre aussi à ceux qui se sentent la mission d’engager les changements spirituels de masse (le risque de se faire passer pour un messie ou de faire du sectarisme n’étant pas loin).

A chacun effectivement de rester dans son coin et de méditer sur sa mission et son salut.

Auteur: T.

NB: Le débat se poursuit sur le forum de African Development Initiative. Un compte rendu sera publié la semaine prochaine.

Images: Croix de Jésus Christ

Sources: http://www.jesus-cross.com/fr/ et http://www.forumreligioncatholique.com/forum, 10 nov. 2012

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